Le processus des négociations
La Convention sur la diversité biologique (CDB)
Signée par 150 chefs de gouvernement lors du Sommet de Rio en 1992, la Convention sur la diversité biologique (CBD) fournit un cadre d’action mondial sur la biodiversité. Elle a 3 objectifs principaux :
- La conservation de la diversité biologique
- Le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques
- L’utilisation durable des composantes de la diversité biologique
La Convention sur la diversité biologique reconnaît que la diversité biologique représente bien plus que les plantes, les animaux et les micro-organismes et leurs écosystèmes – elle concerne les populations et leur besoin de sécurité alimentaire, de médicaments, d’air frais et d’eau, d’abris et d’un environnement propre et sain dans lequel vivre.
Cette convention œuvre donc dans la même direction que les 17 objectifs du développement durable définis par l’ONU.

Le cadre mondial post 2020
Les 193 États Parties à la Convention sur la diversité biologique ont adopté en 2010 un plan stratégique d’actions avec 20 objectifs à atteindre d’ici 2020 (Objectifs d’Aichi), un protocole sur l’accès et le partage des avantages liés à l’exploitation des ressources génétiques (protocole de Nagoya), et une stratégie de financement pour augmenter l’aide publique internationale consacrée à la biodiversité. Malgré les engagements pris par les états, l’érosion de la biodiversité se poursuit et le rapport publié en 2019 par l’IPBES sonne comme un cri d’alarme à l’attention des décideurs pour que des actions concrètes soient engagées pour enrayer l’érosion de la biodiversité d’ici 2030 et contribuer à sa reconquête à l’horizon 2050.
A l’occasion de la quinzième réunion de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) un nouveau cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 a été adopté comme tremplin vers la Vision 2050 de «Vivre en harmonie avec la nature».