Diagnostic : les enjeux
La couverture forestière de la République du Congo se répartit entre trois principaux massifs localisés au Nord, au Centre et au Sud du Congo. C’est une couverture discontinue et hétérogène avec des forêts primaires, secondaires et marécageuses qui représentent environ 69% du territoire national. La biodiversité congolaise compte par ailleurs 53 concessions forestières qui représentent près de 60% du couvert forestier national.
Malgré l’existence de 15 aires protégées (dont 4 parcs nationaux, 7 réserves, 2 sanctuaires et 2 domaines de chasse) qui couvrent 11% du territoire, l’état de la faune mammalienne est en appauvrissement continu. Essentiellement à cause du braconnage et de la surexploitation des essences forestières et commerciales. A ces deux principaux facteurs d’érosion de la biodiversité, il faut notamment ajouter la déforestation pour la production du charbon, l’agriculture itinérante, et les feux de brousse qui réduisent et morcellent l’espace vital tout en dégradant et modifiant l’environnement.
– 78%
Perte de couverture forestière du fait de la conversion des forêts en zones cultivées entre 2000 et 2010
12
nombre de mammifères menacés sur les 200 recensés
MENACES MONDIALES LES PLUS IMPORTANTES :
Points clés :
L’absence de données sur la répartition spatiale et temporelle de la biodiversité au Congo empêche l’analyse empirique directe visant à mettre en relation la perte de la biodiversité et les facteurs sectoriels pressentis.
L’analyse des surfaces déboisées ne suffit pas à expliquer le déclin de la biodiversité tant celle-ci dépend de l’évolution des habitats associés, et en particulier leur configuration et leur composition.
La fragmentation des habitats est un facteur majeur de l’érosion de la biodiversité.
- Agriculture
- Extraction minière


Rapports – Rapport d’évaluation des menaces pesant sur la biodiversité au Congo (FR)
26/01/2023 pdf 1.48MB
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