Faisant partie du Plateau des Guyanes et du biome amazonien, le Guyana jouit d’une riche biodiversité, avec 8 000 espèces de plantes et 3 500 espèces de faune. Riche de son endémisme, près de 60% des forêts du Guyana sont considérées comme des forêts primaires. Plus de 1 260 espèces d’amphibiens, d’oiseaux, de mammifères et de reptiles habitent aujourd’hui ces forêts. De plus, trois écorégions d’eau douce ont été identifiées au Guyana. Notamment l’écorégion d’Essequibo, un important corridor biologique relié au bassin de l’Amazone.
La biodiversité du Guyana contribue fortement à l’économie du pays. À la fois directement et indirectement, elle fournit des biens et des services nécessaires à la croissance et au développement du pays. Par exemple, la valeur des exportations de produits forestiers était estimée à 37,9 millions de dollars US en 2018.
Cependant, en 2013, 95% des revenus en devises étrangères étaient le résultat de l’exploitation des ressources naturelles et de la biodiversité : des activités exerçant une forte pression anthropique sur le territoire biogéographique néo-tropical. En effet, l’agriculture (principalement concentrée dans le Nord-Est), l’exploitation minière ou encore les opérations pétrolières et gazières en mer entraînent la déforestation, l’érosion côtière, la contamination des cours d’eau et la fragmentation des paysages. Les fonctions écologiques des écosystèmes tendent à être largement endommagées et affaiblies sur le long terme.