Le défi : sauvegarder la biodiversité
La tendance à la diminution du nombre d’espèces, à l’érosion de leurs populations ainsi qu’à la dégradation des écosystèmes se poursuit depuis 2010. Un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction. La santé des écosystèmes dont nous dépendons et dont dépendent toutes les autres espèces se dégrade aujourd’hui à une vitesse sans précédent. Au-delà d’affaiblir les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie à travers le monde, cette situation entraîne également des risques économiques et financiers.
Malgré leur progression, les actions mises en œuvre pour la conservation et la gestion plus durable des ressources naturelles restent insuffisantes pour enrayer les causes directes et indirectes à l’origine de la dégradation de la nature. Il est aujourd’hui urgent d’inverser le déclin de la biodiversité et de préserver les écosystèmes si nous voulons atteindre les objectifs de développement durable d’ici à 2050. Or, la seule protection de certaines zones critiques ne nous permettra pas de préserver la diversité biologique de notre planète.

La solution : une intégration transversale de la biodiversité pour limiter les pressions
La sauvegarde de la biodiversité est indispensable pour assurer la production de biens et services vitaux que nous procurent les écosystèmes : nourriture, fibres, bois, séquestration carbone, régulation de l’eau, réduction des risques de catastrophes, etc.
L’intégration de la biodiversité désigne généralement le fait de s’assurer de la prise en compte pleine et adéquate de la biodiversité (et de ses services rendus) dans les décisions politiques et pratiques, à la fois publiques et privées, qui reposent et influent sur elle. Cette intégration consiste également à prendre en compte l’ensemble des incidences sur la biodiversité et des dépendances à son égard rencontrées tout au long des chaînes de production et de valeur.
La réussite de cette démarche nécessite des efforts ainsi qu’une collaboration accrue de la part de tous les acteurs de la société :
- Acteurs étatiques
- Secteur privé
- Organisations de la société civile
- Peuples indigènes
- Communautés locales
- Citoyens